2020, un beau chiffre. Elle avait bien démarré cette année, avec un vol rando invraisemblable. Deux heures de vol thermique un 5 janvier! Est-ce vraiment normal? Peu de neige encore cet hiver... Puis, vient le confinement au mois d'avril... un mois sans pluie, sans vent, chaud.
Vosges (2020): un mois de septembre qui résume bien cette année sur le massif...
Dolomites (2020): reconnaissance à l'Est de la Marmolada et de Bassano
HHHAAaaa les Dolos!
L'an dernier, nous avions eu une superbe semaine pour seulement 3 jours initialement sur le papier... et cette année???
La veille, je quittais Gäetan et Claude-Albert dans la nuit après un bon diner à Fiesch, pour me rapprocher au mieux de Campitello di Fassa, afin d'arriver pas trop tard dans la matinée. Un accident sur l'autoroute de Verone me voit arriver à 1h30 du matin à l'hôtel.
14.09: la Marmolada se meurt
Avec seulement 5h de sommeil un peu agité, je vais faire ce que je peux aujourd'hui... Pas de grosses ambitions donc, une petite balade contemplative me satisfera.
Alors que la benne monte doucement vers le col de Rodella, je reçois un message de Claude qui m'annonce qu'il ne pourra me rejoindra que le soir.Le décollage est déjà bondé. Surprise je retrouve le groupe du MAW et son président dynamique: Calli. Il est souvent sur les bons coups. La veille, ils ont bénéficié de très bonnes conditions.
Je les salue et je vais vite me préparer car il est déjà tard. Les premières voiles ont l'air cependant d'avoir encore du mal à sortir.
Je me fais happer par la bouffe, dans la pente herbeuse bien raide du déco Est, me catapultant dans la grappe bien dense qui s'agite devant. Il est 13h.Je rentre direct dans la bousculade. Je centre le coeur du thermique et m'enfuie rapidement derrière au Sasso Plato (2958m) laissant tous les énervés à leurs incivilités.
Grosse tendance Est, 15km/h... le retour du far-west risque d'être fun!?
Le plafond est bien bas, les cumuli ont de la peine à s'extraire des reliefs!Je rattrape les premiers pilotes qui sont devant au Roda di Diavolo (2727m) en passant par le Gran Cront (2779m), I Mugoni (2730m) et Roda di Vael (2806m).
Nous sommes plus que quatre à la Cima de Feudo (2670m), le Monte Agnello (2361m) est inaccessible, les cumuli bien trop bas pour espérer traverser ou aller plus loin à l'ouest.
Après avoir temporisé un bon quart d'heure, je me fais une raison.Il faut rebrousser chemin et traverser au-dessus de Moena, ce que je fais en me faisant aspirer dans le nuage pour assurer le maximum d'altitute, 2700m, on a vu mieux!
Je raccroche l'arête sous le Piz de Meda (2186m) à 90 mètres sol. Le thermique est petit, teigneux! Je serre les dents... Je me décale derrière, je prends l'ascenseur du palier supérieur, qui me permettra d'aller chercher la dernière montée au-dessus de la Punta Vallacia (2637m).
De beaux cumuli bourgeonnent sur la crête du Sas de Porcel (2490m) et plusieurs voiles y convergent en provenance du col de Rodella.Le thermique est perturbé par le vent d'Est et ne me rend pas la montée aisée. Je descends ensuite vers le Col Ombert (2570m) en laissant les autres voiles transiter directement vers la Ponta de Cornates (3036m).
A l'Ombretta Occidentale (2945m) et je me dis qu'avec cet ENE, je devrais pouvoir sortir abrité par la face Sud-Ouest! Que nenni, l'Est est canalisé et lèche langoureusement la face majestueuse de la Marmolada.Je n'insiste pas et je rejoins le Gran Vernel pour une extraction plus classique.
Je suis loin d'être seul... avec cet Est, il va falloir monter bien haut pour ne pas se faire digérer sous le glacier. Je quitte le Piccolo Vernel à 3370m, un peu bas quand on sait que le sommet de la Marmolada est à 3343m. Mais je vois que deux parapentes semblent monter dans la petite combe étriquée que je connais bien. Je les rejoins et je finis par ressortir à 3400m sans être vraiment malmené, au-dessus de ce sommet emblématique des Dolomites.
Quel spectacle affligeant! Le glacier a été rongé de moitié par les canicules de la saison. A ce rythme, il n'y aura probablement plus de neige dans les prochaines années. Après quelques lacets au-dessus du refuge, je me traverse l'étincelant lac de Fedaia.
Je me fais cueillir par l'Est de nouveau dans le col et je comprends que cette montée, d'habitude assez aisée en fin de journée, ne le sera pas aujourd'hui. Bas dans sous la face, ça ne remonte pas fort.
Je m'avance dans la vallée où je prendrais un thermique qui me dérive de nouveau vers le col de Rodella où je refais le plein! De nouveau je tente le Sasso Pordoï, en force, par les tours de Sella... rien de rien, je gratte le caillou sans pouvoir espérer monter!C'est déjà bien pour la journée, je vais poser à Campitello di Fassa. Je retrouverai finalement Claude pour le diner mais nous ne tarderons pas... besoin de prendre des forces tous les deux.
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La trace pour mieux comprendre: Eric
15.09: le jardin minéral caché de la Marmolada
Claude n'a jamais volé dans les Dolomites et en rêvait depuis un bon moment. Je lui donne rendez-vous assez tôt vers 9h30 aux télécabines. Pas d'urgence, le matin, au lever, un voile d'altitude zébrait massivement le ciel.Nous sommes donc en haut avant tout le monde vers 10h. Au moins on se sera évités le gros des pilotes et dans ces conditions sanitaires qu'on connaît, c'est pas plus mal!
Pour Claude, pas d'objectif particulier à part celui de visiter le bocal élargi et survoler la Marmolada si possible. Il finira sa nuit sur le déco.Pour ma part, j'avais en tête de passer derrière la Marmolada, rebondir vers la Cima Civetta pour aller voir de plus près Cortina d'Ampezzo et revenir par Corvara où je m'étais arrêté l'an dernier... le manque d'ensoleillement du matin risque de compromettre ce beau programme.
Quelques pilotes se lancent à 11h15 (deux jours auparavant, l'extraction s'était faite à 10h30). Les plus talentueux radassent une bonne heure, les autres sombrent vite dans la vallée.Deux trois voiles sont passées derrière vers le Sasso Lungo.
Je décolle à 12h20, l'air commence à être bien matérialisé. Je sors un peu moins vite de la cohue que la veille, mais je m'évite le pire que Claude devra affronter en décollant 40 minutes plus tard.
C'est bien ce qui me déplait le plus ici, comme dans tous ces endroits trop touristiques d'ailleurs... mais cette souffrance claustrophobique ne dure pas trop longtemps en décollant dans les premiers.
C'est moins installé que la veille et je dois m'appliquer pour sortir devant la Punta Grohmann (3126m). Je file à l'ouest en assurant pas son survol. Les plafonds ont l'air encore moins élevés...
Je le contourne en surfant sur les volutes pour essayer de partir au plus haut. Je file direct sous le Gronton (2463m) accrochés par trois furieux. J'ai un petit doute sur le passage du col mais je me dis que l'Est va me porter sur le raccrochage, par contre je crains la suite.
70m sol, les gars derrière sont plus bas... Ils passent juste juste! Je continue la marche en avant, direction les pics de Mus. La caravane me rattrape, je passe devant la cime Feudo en prenant une grosse "dégueulante", mauvais placement.
Les 3 mousquetaires prennent le relais pendant que je refais le plein. Ils enroulent désormais au col Pampeago. J'arrive un peu plus haut et je poursuis ma route sur la crête de Pizzancae (2162m) pour tirer un peu plus au sud et me refaire sous les barbulles qui semblent y naître.
Bim, direction le Mulat (2161m)... que je raccroche à 50 mètres sol, mais au moins je suis au-dessus. Mon prédécesseur galère en-dessous. ça ressort toujours aussi fort au-dessus de la combe. Je prends en chasse les deux rescapés qui ont pris de l'avance sur la transition du Monte Agnello.
De l'autre côté, au Nord de la vallée, Claude a fait son retard, il est déjà au Gronton. Il tombera malheureusement dans le piège de la Forcella di Pelanzana et posera à son pied appuyé par la brise.
De mon côté, j'enchaîne bien et j'arrive sous le Piz Meda (2200m), plus bas que la veille, mais je négocie plutôt bien le thermique surpuissant du cimetière de sapins qui me catapulte à 3100m.
J'ai rattrapé mes proies pour mieux les laisser filer vers le Sas de Porcel. Je m'écarte plus à l'Est vers le Gran Laste (2737m) en passant par le Pala di Crapela (2507m).
Chasseur, c'est à mon tour d'être chassé.Sans le savoir, mon livetracking a attiré l'attention de poursuivants qui ont décidé de me coller au train: une King (777), une Zeno (Ozone) et une Maestro (Phi).
Je les aperçois bien bas alors que je m'engage vers le col de Costabela (2973m).
Je ne m'arrête pas et je me laisse glisser sur la crête jusqu'à la la cime de l'Uomo (3010m).
Là commence le jardin secret, au Sud de la Marmolada. Ici plus personne! C'est minéral, lunaire. Le plateau bascule vers la vallée de Falcade.Je perds du temps à ressortir la tête de l'eau au Sas de Valfreda (3003m).
Règle numéro 1, toujours prendre de la hauteur quand tu ne vois pas ce qu'il y a derrière et que tu viens là pour la première fois!
A refaire je ne m'arrêterais pas (ce qu'ont fait les deux guns) et j'irais chercher le thermique plus loin sous l'Auta (2545m). Il me rattrape donc là. Ils font la bonne option de raccourcir la balade en se dirigeant vers le Pic de Guda (2132m) pour rentrer par le lac de Fedaia.
16h: Il est déjà tard, j'en suis conscient. Mais l'Est m'appelle avec la face impressionnante du Mont Civetta (3220m) en spectacle.
L'activité est clairement en baisse pourtant.
Je glisse sur la crête di Pezza (2396m) attiré par la blancheur du Sasso Bianco (2412m).
Je suis de nouveau seul. Je bascule sur la crête herbeuse du Megon (2384m) où je cueille un thermique bien penché par le vent (brise?) d'Est qui s'engouffre bien plus fort dans la vallée. Il s'était montré bien plus discret que la veille jusqu'à présent! Le thermique est bien plus faible. Il ne faut plus tarder ici sous peine d'y rester. Derrière mon Maestro d'espion est dans ma trace... erreur?
Je fuis donc poussé par le vent d'Est en cheminant sur la crête. ça porte plutôt bien mais je rate le thermique entre J. Popi (2181m) et la Crepe Rosse (2223m) qui m'aurait permis de rebondir sans stress sur la Mesolina (2643m) à l'entrée du lac Fedaia. Après, je sais que le poser devient tendu...
J'espère encore récupérer un peu d'ascendance sous le Padon (2512m). Rien, de rien... pas un frémissement, il va falloir vite choisir:- continuer sous la Mesolina (2642m), avec le lac Fedaia en-dessous, je suis sceptique en arrivant près des flots
- basculer vers le Nord sous le vent d'Est, traverser la vallée et se refaire sous le Sief (2424m)
L'eau n'est pas trop mon élément... ce sera donc l'option 2.
Je m'applique pour trouver la meilleure transition entre l'Est et les derniers souffles thermiques. J'arrive de l'autre coté en visant les combes au soleil. La brise en Est s'accélère dans cette vallée.
Le thermique est inexploitable et ma Delta se fait broyer et éjecter...
La jauge d'adrénaline se vide dans mon corps. C'est trop violent... Je fuis dans le fond de vallée en espérant y trouver une thermique plus sain. ça défile vite au-dessus des villages perchés!
Je me dis que je vais bien arriver à me raccrocher à une pente en soaring et remonter... mais le peu d'exploitable en dynamique est enclavé soit par des arbres, soit des lignes.
La vallée se resserre, les habitations se densifient, le relief remonte... c'est plié!
Je vois un petit champs en pente douce où poser à l'entrée d'Alfauro.
Claude qui est revenu en bus à Campitello di Fasa viendra finalement me récupérer avec la Volvo à Arabba où j'ai eu à peine le temps de siroter un jus, entouré de motards. Il remontera Moritz, le pilote espion vers le col de Sella ;-).
Quelques erreurs sur la fin de vol mais clairement une convection bien trop courte pour espérer faire beaucoup plus aujourd'hui. Les jours suivants sont déjà annoncés à l'orage :-(.
Il faudra revenir au Printemps pour espérer des balades Dolomitiques et dolomitesques maintenant...
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Quelques traces pour mieux comprendre:
16.09: Bassano pas si loin des orages mais quand même trop stable
Suisse (2020): de Fiesch, exploration vers Balmhorn
La veille, je posais malheureux dans la vallée de Vologne... la veille, excédé par ces conditions bien trop écourtées de mon massif vosgien, j'ai décidé de m'enfuir quelques jours loin, très loin, pour me changer les idées.
Il est 0h30 quand je m'effondre sur mon lit à Fiesch après 4h30 de route. Au petit matin, je retrouve donc Gaetan que nous avions rencontré à l'atterrissage avec Vince quelques semaines auparavant. Il me présente son compère Claude-Albert aux télécabines. Ils sont venus en voiture pour cette fois.
L'an prochain, je ferai comme eux, je prendrai plus le train... c'est tellement pratique en Suisse!
Des gares partout, jusqu'au pied des téléphériques! ça donne des perspectives de balades bien plus étendues, moins exigeantes à devoir boucler pour récupérer la voiture, mais plus à explorer les grosses montagnes et les vallées parallèles.
Pour l'heure, nous nous concertons sur le plan de vol devant un petit café croissant en attendant de voir les voiles qui se battent devant le téléphérique prendre un peu plus de hauteur.
Les journées sont plus courtes ici aussi et il faut prévoir de ne pas aller trop loin sous peine de devoir rentrer en train. On reste sur une base assez classique, Grimsel, Sierre, traversée en cherchant plus au sud et retour.
Je décolle derrière Claude-Albert que je perds en me décalant derrière pour rejoindre Gaëtan. Nous ne le reverrons que le soir à l'atterrissage.L'aller vers Grimselpass se fait assez rapidement... On se retrouve donc tous les deux à Sidelhorn à flirter avec les rochers lunaires. Le retour me parait laborieux et lent, légèrement contrés par du Sud-Ouest.
L'activité thermique me parait chaotique aujourd'hui et ça chemine au raz du caillou. On arrive cependant à passer sur les hauteurs en rejoignant le Kleines Wannenhorn.C'est pas les plafs de folie mais on s'en contentera. Gaëtan hésite pour la traversée du glacier Aletsch. J'y suis rodé et en plus une voile ressort de l'autre côté.
Toujours ce spectacle pour les yeux. Je ne m'en lasse pas. J'optimise la vitesse car je connais les raccrochages maintenant. Une Omega Xalps ne traîne pas devant nous. On la prend en chasse...
Nous rejoignons ainsi le Breithorn. L'Omega bascule derrière... dans la vallée étroite du Lötschental. Elle est surplombée par un grand plateau glacière Gaëtan a entendu parlé de cette transition.
On le voit s'écarter vers une combe en contrebas alors qu'une belle barbulle fleurit vers le Birghorn. Il remonte frénétiquement. Nous le laissons derrière nous.
Superbe vue sur Doldenhorn, derrière la vallée de Kander qui rejoint celle d'Adelboden. Au loin, on devine d'ailleurs Interlaken. Les pièces du Puzzle s'assemblent... Il faudra un jour flâner de ce côté là aussi.
On continue à longer cette longue crête en rejoignant le Hockenhorn.Surprise, notre Omega Xalps sous nos pieds. Etrange cheminement tout de même... en fait c'est en consultant Xcontest le soir qu'on s'apercevra qu'il y avait trois Omega Xalps ce jour là sur notre trajet. Un plan secret pour nous embrouiller? :-P.Je me lance au-dessus de lui vers le célèbre Balmhorn. Un beau cumulus trône à l'horizon sur le Rinderhorn... il m'attire comme un aimant. Le col glacière entre le Balmhorn et le Ferdenrothorn est impressionnant.
Je n'ai aucun doute. L'arête est sculptée au couteau et le Sud-Ouest va me permettre de glisser sur ces dalles lisses jusqu'au col de la Gemmi. Ambiance tout de même!
Gaëtan m'indique qu'il ne me suit pas et préfère assurer le retour en se dirigeant vers le Höhgleifen.
Le nuage au-dessus du Rinderhorn m'aspire. Quelle ambiance géologique là encore: ces tours stratifiées entourant le lac Daubensee!Il est bien tentant de rallier la pointe du Schwarzhorn mais il est déjà tard (15h50) et je me suis basé sur une fin de convection vers 17h30, 18h dans le meilleur des cas.
Demi-tour... en assurant le thermique biscornu de Torrenthorn, puis en glissant sur les faces Ouest en aval du Höhgleifen. L'endroit qui me paraissait évident ne l'est pas. Trop près du caillou? Une activité thermique décroisssante? 200 mètres au-dessus... je me jette sur le Schwarzhorn (y en a plein des sommets noirs, celui-ci trône au-dessus de Raron). L'Omega Xalps m'a rattrapé :O
La fatigue se fait sentir... je galère de nouveau à sortir. Allez, hop une petite compote... histoire de rebooster l'organisme! Je m'applique au Wiwannihorn en faisant abstraction de l'Omega qui file déjà vers le Gidibum. En reprenant mes esprits, j'ai repris de la hauteur aussi à 3600m.
Je traverse donc vers les antennes... Personne en face! Mauvais augure. En fait, c'est plus stable en basse couche, ce qui explique pourquoi sous les 2600m, la remontée est laborieuse.Pas un frémissement dans les combes devant les antennes. Je glisse sur la crête... toujours rien.
Pas d'autre choix que de basculer vers le Fülhorn où je retrouve un vario moins anémique. La combe du Glishorn ne donne rien, je passe 100 mètres sous le sommet, pour cette longue transition vers le Folluhorn.
Il va falloir passer en mode plaine et s'accrocher dans du petit... je lâche ma Delta et l'encourage à me trouver un souffle.Je reprends 150 mètres devant Rosswald, suffisamment pour rejoindre l'énorme combe sous le Folluhorn. Deux huit et le thermique puissant bien connu me redonne le sourire.
Derrière moi, un pilote est arrivé un peu plus bas, prisonnier des basses couches.
Il ne me reste plus qu'à glisser vers Fiesch où je retrouve finalement Gaëtan.
Après s'être quittés, il a été visité la frontière italienne en passant au sud-est du Folluhorn et en rejoignant le Monte Cervandonne. Encore une vallée isolée qui mérite d'être explorée!
Merci Gaëtan pour ce beau partage.
Quelques traces pour mieux comprendre...
Ce jour là, une autre trace intéressante met en avant les erreurs à corriger: