En Europe, l'hiver fait rage dans ses travers les plus sombres, les températures jonglant avec le négatif et le positif n'autorisant pas aux sols de se rigidifier, aux paysages de se blanchir, au rocher de sécher, à l'air de se purifier.
Rien de mieux qu'un petit voyage coloré entre les Caraïbes et le Pacifique... destination le Costa Rica!
Rien de vertical cette fois-ci, même si nous avons eu l'occasion de randonner un peu sur quelques volcans (Poas, Arenal, Chirripo).
Il semblerait que l'escalade ait tendance à se développer avec quelques sites autour de San José mais rien de majeur.
La géographie semble aussi limitative pour la pratique du vol libre. Les reliefs et les plaines sont riches et enveloppés par la végétation. Difficile de décoller, difficile d'atterrir! Quelques sites sont référencés sur paraglidingmap mais le manque de variété dans les orientations et la lenteur des déplacements n'en font malheureusement pas une destination de rêve pour les parapentistes.
Tout commence à San José, la capitale costaricaine où nous ne nous attardons pas.
Caraïbes: Puerto Viejo de Talamanca

Avec quelques jours de plus, il aurait été certainement intéressant de s'aventurer dans les réserves indigènes.
Puerto Viejo de Sarapiqui

En faisant une halte au Sarapiqui's lodge, nous profitons d'une excursion matinale pour découvrir le cri impressionnant des singes hurleurs que nous ne pourrons finalement pas rencontrer.
Volcan Poas
Heureusement, nous avons eu de la chance de voir le beau lac acide et les fumerolles dégageant les odeurs de soufre du cratère principal.
Nous pensions pouvoir nous en rapprocher, mais la randonnée présentée sur le panneau a été fermée et seule la boucle passant par la Laguna Botos est possible. Les nuages bâchant le ciel, l'eau de ce cratère endormi ne nous est malheureusement pas apparue sous son meilleur vert pomme.
Volcan Arenal

Aujourd'hui, la lave ne s'écoule plus continuellement rendant la scène moins spectaculaire. Il n'en reste pas moins qu'on peut encore sentir et entendre quelques soubresauts profonds.
Si vous souhaitez faire la randonnée du volcan voisin, el Cerro Chato, n'hésitez pas à rentrer dans l'Arenal Observatory Lodge. D'autres guides locaux à l'entrée proposent un sentier beaucoup moins bien entretenu qui a rendu l'escalade plus sauvage et boueuse.

LAVA") vaut le détour (y aller une heure avant la tombée de la nuit, coucher de soleil superbe sur le volcan). Peut-être aurez-vous aussi la chance de croiser Estrilla, une joggeuse quadra qui vous fera gratuitement la visite guidée.

Après cette randonnée à la journée nous avons apprécié dîner à la Fortuna.
Monteverde

La dernière option nécessite un franchiseur 4x4 capable
de traverser des rivières et un bon sens de l'orientation. Aventure garantie!

On retrouve là encore les téléphériques, les ponts suspendus et les trains qui transforment les forêts en parcs d'attraction payants.
Après une balade dans la canopée de l'hôtel, nous reprenons notre chemin pour la côte pacifique en direction de Quepos et du parc Manuel Antonio.
Manuel Antonio

L'accès à Quepos est assez aisé, le goudron étant neuf et la circulation plus fluide quand l'axe vers San José est quitté.
Manuel Antonio village est une station balnéaire branchée et la réserve naturelle en pâtit.
Les guides alpaguent, les groupes de touristes en tong suivent...
Toutefois, la balade en vaut le coup, les animaux étant visibles et se prêtant à la photo.

Ambiance été sur la plage: bronzage, parachute ascensionnel, pêche... et bien sûr fiesta le soir.
Corcovado

L'endroit est isolé et il est préférable de réserver.
Nous avons opté pour la baie de Drake (Bahia Drake) et la nouvelle petite structure Drake Bay Getaway. Les prestations sont assez élevées mais Janes et Patrick se mettent en quatre pour leurs clients. Repas toujours différents, même les petits déjeuners, boissons (non alcoolisées) à volonté... bref, le top que nous recommandons.
Ici, on est coupé de tout.
Il y a bien un accès terrestre, mais même en 4x4 équipé pour traverser les cours d'eau la balade est une aventure en soi.
Nous laissons donc notre véhicule à Sierpe et rejoignons Bahia Drake en bateau en glissant le long du rio Sierpe et en longeant la côte pacifique vers la baie.

(il serait long d'en faire la liste)...

Volcan Chirripo
Dernière étape du voyage, nous retrouvons notre Mitsubishi Montero sur les berges du Sierpe pour affronter les pistes intérieures et les reliefs volcaniques.
Quand on n'a pas beaucoup de temps, au lieu d'entrer dans le Parc National de Chirripo, il est possible de découvrir les contreforts du volcan en continuant dans le fond de la vallée de Rivas et d'emprunter la piste qui traverse les cultures de café, mûres, patates douces.


Quel dépaysement et la rencontre est plus facile... ici, les gens ne connaissent pas ou peu les touristes.
Nous rejoignons la Interamericana sur les hauteurs pour replonger une trentaine de kilomètres plus loin dans la vallée de San Gerardo de Dota.
San Gerardo de Dota

Là encore, il est recommandé d'avoir un 4x4 même si un moteur solide nous a semblé suffisant (l'accès étant pour la majeure partie goudronnée).

Un quetzal mâle a été identifié au bord de la route et des Allemands et Japonais s'échinent à le mettre en boîte.
Cet oiseau est l'emblème du Costa Rica mais reste difficile à observer.
Notre demeure plutôt spartiate n'est pas chauffée, et les 8 °C à 5 h 30 du matin nous remettent les idées en place. Il va falloir être aux aguets pour chasser le quetzal. A 6 h, nous ne sommes pas seuls à déambuler sur le chemin à la recherche du précieux volatile, et cet attroupement nous incite finalement à rallier le petit-déjeuner une heure après.


Après un long moment à admirer les colibris depuis la terrasse du lodge (Manantial), le retour sur San José est long car l'Interamericana est coupée et le détour à travers les collines emprunté par de nombreux poids lourds.
En résumé

En résumé, le Costa Rica restera pour nous une superbe destination pour les amoureux de la nature et de la vie sauvage.
De jolies randonnées au programme et avec un peu plus de temps des sommets de volcans à gravir.

Pour les fans de sports aquatiques, il y a moyen de faire de la plongée, du surf, de la planche à voile, du kayak, du rafting...

Les Costaricaines et Costaricains sont très agréables et la discussion facile (l'espagnol aide, claro que si!), un paradoxe quand on voit leurs demeures souvent grillagées (afin d'éviter la petite délinquance).

Niveau conduite, c'est pas ça... ils doublent n'importe comment (dans les courbes, les côtes et parfois même les deux) et mieux vaut surveiller ses rétroviseurs extérieurs.
Côté culinaire, tout est bio ou presque et leurs casados (poisson, poulet, boeuf) ou spécialités locales sont souvent diététiques. On s'est bien entendu gavés d'ananas, de fraises, de papayes, de bananes et de mangues. Un vrai régal!
Photos
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